En préambule au lancement du nouveau traitement préventif Essilor Crizal Prevencia, une étude de la R&D Essilor et de l’Institut de la Vision apporte un nouvel éclairage sur la photo-toxicité in-vitro de certaines longueurs d’onde de couleur bleu ou bleu-violet :
L’étude a été menée pendant 4 ans par Essilor Recherche et l’Institut de la Vision à Paris. De premiers tests biologiques in vitro ont été menés afin d’identifier les longueurs d’onde les plus toxiques de la lumière bleue. Les innovations scientifiques sont nombreuses :
- Premiers tests biologiques in-vitro dans le domaine de l’optique ophtalmique
- Mise en oeuvre d’un système original d’illumination cellulaire par bandes spectrales étroites, en conditions physiologiques d’éclairement solaire
- Modèle de phototoxicité sur cultures primaires de cellules rétiniennes
- Protocole photométrique rigoureux, etc.
Cette étude a montré l’existence d’une zone plus phototoxique située autour de la longueur d’onde 435 nanomètre +/- 20 nm. L’exposition des cultures à ces longueurs d’onde augmente les atteintes sur les cultures de cellules de l’épithélium pigmentaire de la rétine (EPR) :
Conclusion : la bande spectrale comprise entre 415 nm et 455 nm a des effets photo-toxiques supérieurs aux autres longueurs d’onde sur des cultures in-vitro. Cela correspond à une couleur bleu-violet dans le spectre de l’arc en ciel.
Nous pouvons à présent prédire que les Scientifiques spécialistes de Biologie Cellulaire ne vont pas manquer de discuter sur la possibilité d’étendre cette conclusion in-vivo. Et nous pouvons donc supposer que cette étude in-vivo est probablement actuellement en cours à l’Institut de la Vision. Donc à suivre… Selon les auteurs, c’est malgré tout la première fois qu’une étude biologique est menée dans le domaine de l’optique ophtalmique pour les verres de lunettes.